Si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous êtes un fan du Seigneur des anneaux. Plus d’un souhaitent en effet apprendre les langues parlées et écrites dans toute la Saga. J.R.R Tolkien qui est avant tout un spécialiste de la langue est un écrivain très adulé. Il a inventé plusieurs langues dans le cadre de ses romans. Le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont loin d’être faciles à appréhender. Les Tengwar font l’objet du sujet principal de cet article, un système d’écriture mis en œuvre par Fëanor, un personnage créé par Tolkien lui-même.

L’histoire des Tengwar

Les Tengwar ont été inspirés par l’alphabet de Rúmil et se caractérisent par des voyelles transcrites en diacritiques ou tehtar et des consonnes avec des boucles doublées. Pour les écrire, on procède de gauche à droite. Cela n’empêche que cette écriture se base sur un principe logique et intuitif. Afin de la lire, on utilise trois modes que vous allez découvrir dans les paragraphes qui suivent. Ce sont les plus utilisés, puisqu’il en existe d’autres parallèlement. Il faut également savoir que les Tengwar sont nés de plusieurs ascendants. Ils ont été beaucoup utilisés sur la Terre du Milieu par le peuple elfique.

Les principaux modes de lecture des Tengwar

Comme mentionné plus haut, il existe trois modes de lecture des Tengwar : le mode du Beleriand, le mode classique et le mode général. Le premier a été rencontré principalement dans la région Beleriand aux environs du Premier Âge. Les habitants de la Moria en ont hérité au courant du Deuxième Âge. Bien qu’assez facile à comprendre, il sert davantage pour la lecture du sindarin.

Le mode classique ou mode quenya, comme le nom l’indique, n’est utilisé que pour la langue quenya. Contrairement au mode du Beleriand, les voyelles suivent ici les règles normales des Tengwar, c’est-à-dire qu’elles sont présentées avec des signes diacritiques.

Enfin, le mode général ou mode sindarin est le plus courant. Il est très répandu dans toute l’histoire du Seigneur des Anneaux.

Quel mode faut-il employer ?

Puisqu’il existe différents modes de lecture, il est clair qu’ils ne s’utilisent pas dans les mêmes circonstances. Le mode du Beleriand est le plus facile à reconnaitre. En effet, il n’utilise aucun caractère diacritique. On retrouve également quelques lettres spécifiques qui sont pourtant absentes des autres modes. Pour les deux autres, on se réfère au mode d’écriture qui est soit en quenya soit en sindarin. La place des porteurs permet aussi de les distinguer. Pour le mode classique, ils sont au début du mode et à la fin pour le mode général.

Les sarati, à l’origine des Tengwar

Les Sarati ont été créés par Rúmil bien avant les Tengwar vers 1919. Ce système a connu beaucoup d’évolutions au fil des années. Par ailleurs, son utilisation s’est beaucoup amenuisée au fur et à mesure que d’autres langues ont pointé le bout de leur nez. On peut le définir par une association entre plusieurs langues communes à savoir l’Hébreu, le Grec et la sténographie. Des sites spécialistes donnent carrément des cours sur les langues du Seigneur des Anneaux pour ceux qui souhaitent en connaitre davantage.